jeudi 21 août 2008

Heligoland au 7ème Ciel

Heligoland
Après In Gowan Ring le 18 septembre et And Also The Trees le 22 septembre, nous clôturons la saison des concerts au 7ème Ciel le vendredi 26 septembre avec Heligoland.

Formation d'origine australienne, les membres d'Heligoland s'installent en France en 2007 avec un second album sous le bras, le très beau "A street between us".

Musique habituellement électrifiée et voix cotonneuse s'étirant le long d'un rêve dont on ne sait pas très bien s'il est éveillé ou non, c'est en trio et en acoustique que Heligoland viendront présenter leur nouvel album ; un disque produit et enregistré par une de leurs influences majeures: Robin Guthrie des mais-ne-se-reformeront-ils-donc-jamais? Cocteau Twins.

Seule possibilité de monter au 7ème Ciel en compagnie de Karen Vogt au chant et de ses deux complices à la guitare acoustique, Dave Olliffe et Stéphane Pigneul, ce soir là: participer au concours mis en place courant septembre par nos copains de POPnews.

En miroir à la musique d'Heligoland, nous recevons le photographe Philippe Margeault pour une exposition de certains de ses clichés.

Philippe Margeault 1

Philippe Margeault 2

Philippe Margeault 3

Richard Lewis au 7ème Ciel

Richard Lewis
Le samedi 6 septembre 2008 à 21h00, le 7ème Ciel reçoit Richard Lewis, un anglais qui a traversé la Manche il y a quelques années afin de s'installer à Paris.

Ecrivain, vidéaste et musicien, Richard fait preuve d'une sensibilité particulièrement touchante dans les mots qu'il choisit, les images qu'il monte et la musique qu'il écrit. Un univers personnel souvent nostalgique flirtant avec celui de Yann Tiersen ou des Tindersticks et que le jeune homme exprime avec sincérité dans son travail.

Pour cette soirée au 7ème Ciel, Richard (chant et guitare) sera accompagné de Chloé Dunn (violon) et d'Aude Petras (accordéon). Un très joli moment en perspective avec des places à gagner grâce à nos copains, POPnews.

dimanche 3 août 2008

This Mortal Coil (again)

On connaissait Michael Wookey s'entourant sur scène d'une multitude de vieux Casio, d'instruments électroniques d'époque et de jouets d'enfant faisant des bruits rigolos. Mais c'est un musicien sobre, presque grave, qui a séduit le 7ème Ciel hier soir avec son univers doux-amer.

Muni d'une guitare acoustique et d'un très vieil orgue à pompe portable qui servit pendant les deux grandes guerres aux offices de soldats anglais défunts, Michael nous a surpris avec des chansons rarement jouées sur scène et des versions dépouillées de certains de ses titres les plus enjoués.

Deux reprises, un très beau Bird on the Wire de Leonard Cohen et un envoûtant Song to the Siren de Tim Buckley, se sont invitées à une prestation qui pour la première fois dans l'histoire du 7ème Ciel, nuages menaçant obligent, n'a pas eu lieu sous la voûte céleste mais dans le salon rouge.